17 étages
fait actuellement l’objet d’une vaste opération de rénovation. Ce bâtiment emblématique de Casablanca est en cours de modernisation, avec pour objectif d’améliorer ses installations et de refléter l’engagement de la ville à développer son infrastructure et à offrir des espaces modernes et fonctionnels à ses résidents et visiteurs.
L’opération de rénovation inclut une série de travaux allant de la mise à jour du design intérieur et extérieur selon BTPNews qui rapporte l’info, au renforcement de l’infrastructure du bâtiment, en passant par l’amélioration de l’efficacité énergétique. Le projet cherche à préserver l’identité historique du bâtiment tout en l’équipant des dernières technologies et installations pour répondre aux besoins contemporains.
17 étages est l’un des points de repère notables de Casablanca, et sa rénovation incarne la vision de la ville pour un avenir plus radieux et évolué.
Ce monument casaoui, symbole à la fois de la résistance, de la liberté, et de l’architecture marocaine moderne fut édifié entre 1949 et 1951 par l’architecte suisse Léonard René Morandi, l’immeuble de « La Liberté », mieux connu sous l’appellation du 17 étages, est une bâtisse qui a déjà rendu aux standards des grands ouvrages architecturaux toutes leurs lettres de noblesse. Ce n’est pas tout. Dès sa construction, la presse internationale spécialisée en architecture s’en est faite l’écho en tant que « l’un des plus hauts immeubles de tout le continent africain ».
Du haut de ses 17 étages et de ses 78 mètres de hauteur, il projette fièrement son aura de gratte-ciel sur toute la ville, si ce n’est pas sur l’ensemble du pays.
L’histoire de cet immeuble a commencé lorsque Léonard Morandi effectua un voyage de prospection au Maroc à la fin de l’année 1946, sur la suggestion de son beau-père Henri Lumière, qui avait repéré un certain nombre de nécessités urbaines qui devaient se révéler par la suite, dont la construction d’immeubles en copropriété. Il est, donc, installé de façon permanente à Casablanca en 1947, obtient son autorisation d’exercer en octobre 1948 et se voit très vite confier la construction d’un grand immeuble de logements et de bureaux pour le compte de trois entrepreneurs français.
Le bâtiment de la Liberté a été notamment habité par Jacques Lemaigre-Dubreuil, homme d’affaires français, dirigeant du groupe agro-industriel Lesieur et partisan de l’Indépendance du Maroc. Il fut assassiné au pied de l’immeuble en 1955, et la place où il se dresse, anciennement « Place de la Révolution française », fut renommée en son honneur. Pionnier dans l’histoire de l’architecture moderne en Afrique, icône des premiers bâtiments de cette hauteur sur le continent, sa réalisation est également ingénieuse et originale.