Le premier trimestre 2025 a été marqué par un excédent budgétaire de 5,9 milliards de dirhams, selon le rapport trimestriel de l’exécution de la loi de finances. Cette performance résulte d’une gestion efficace des ressources et des charges, ainsi que d’une bonne dynamique fiscale. Le solde positif traduit un contrôle rigoureux des dépenses de l’État tout en poursuivant des investissements publics soutenus.
Les ressources globales de l’État ont atteint 213,4 milliards de dirhams, représentant 32,4 % des prévisions initiales de la loi de finances pour l’année en cours. Parmi ces ressources, les recettes ordinaires ont constitué 114 milliards de dirhams, soit 53,4 % du total. Ces recettes proviennent principalement des impôts, qui représentent 91,7 % des recettes fiscales, et des recettes non fiscales, qui constituent les 8,3 % restants. Les recettes d’emprunts ont quant à elles atteint 29,2 milliards de dirhams, et les amortissements de la dette ont été de 12,1 milliards de dirhams, contribuant à l’excédent total de 23,1 milliards de dirhams.
Concernant les charges de l’État, elles ont totalisé 190,3 milliards de dirhams, représentant 26,4 % des prévisions de la loi de finances. Parmi ces charges, les dépenses ordinaires du budget général ont constitué la majeure partie, avec 103,2 milliards de dirhams, soit 54,2 % des charges totales. Un élément notable est que 42,5 % des dépenses de fonctionnement ont été alloués aux rémunérations du personnel. Les dépenses d’investissement, quant à elles, se sont élevées à 28 milliards de dirhams, avec un taux de réalisation de 21,8 %.
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor (CST) se sont établies à 69,5 milliards de dirhams, représentant 32,6 % des ressources globales de l’État, avec un taux de réalisation de 42,9 %. Les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA) ont généré 685 millions de dirhams.
Ce résultat positif est le fruit d’une gestion financière rigoureuse et d’un engagement clair en faveur des investissements publics, tout en maintenant une trajectoire équilibrée pour les finances de l’État. En plus d’un solde ordinaire excédentaire de 10,7 milliards de dirhams, cette performance budgétaire met en évidence une résilience économique solide qui augure de bons résultats pour les mois à venir.