Casablanca a été, mercredi 30 avril 2025, le théâtre du lancement officiel de la plateforme numérique APIP.online, lors d’une conférence organisée par la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Casablanca-Settat (CCISCS) en collaboration avec l’Organisation Arabe pour le Développement Industriel, la Normalisation et les Mines (AIDSMO). Ce nouvel outil digital ambitionne de renforcer la coopération économique entre les pays arabes en facilitant l’accès des entreprises industrielles à un réseau régional structuré.
La conférence, tenue au siège de la CCISCS, marque une avancée stratégique dans l’accompagnement à l’internationalisation des entreprises marocaines. En mettant à leur disposition un espace numérique gratuit, enrichi de technologies modernes comme Microsoft Power BI, la plateforme APIP.online offre une visibilité accrue aux opérateurs industriels et commerciaux de la région. À ce jour, 9000 entreprises y sont déjà référencées, avec une audience estimée à plus d’un million de visiteurs chaque trimestre.
Dans son discours inaugural, Hassane Berkani, président de la CCISCS, a souligné l’importance de cette initiative pour la mise en valeur des produits industriels marocains et arabes sur les marchés du Moyen-Orient et du Maghreb. Selon lui, cette plateforme représente « une opportunité pour capitaliser sur les potentialités de la numérisation et moderniser les stratégies de marketing et de promotion industrielle ».
Pour sa part, Mohammed Kamal, responsable au sein de l’AIDSMO, a mis en avant les fonctionnalités de la plateforme, conçue dans une logique de transformation numérique et de coopération régionale. Grâce à son application mobile et ses outils d’analyse intégrés, APIP.online propose un environnement propice à la mise en relation des acteurs industriels, tout en favorisant un développement économique durable et équilibré au sein du monde arabe.
À travers ce projet, la CCISCS et l’AIDSMO réaffirment leur volonté commune de soutenir les entreprises industrielles marocaines dans leur essor régional, et d’inscrire cette démarche dans une logique de complémentarité économique interarabe.