40 % des vacanciers marocains dépensent entre 5 000 et 8 000 dirhams pour leurs vacances estivales
L’évolution des habitudes des Marocains en matière de vacances est marquée par une grande diversité de comportements, influencée par les préférences de destinations, les budgets et les méthodes de réservation. Une étude récente de Sunergia met en lumière ces tendances variées, révélant des comportements de voyage qui reflètent les habitudes changeantes des Marocains.
Selon les résultats de l’étude, 40 % des vacanciers marocains dépensent entre 5 000 et 8 000 dirhams pour leurs vacances estivales, tandis que 31 % investissent plus de 10 000 dirhams. Une minorité significative (16 %) dépense même plus de 20 000 dirhams, illustrant une large gamme de budgets parmi les voyageurs.
L’étude révèle que 64 % des Marocains n’ont pas l’intention de voyager cette année, tandis que 29 % ont déjà voyagé ou envisagent de le faire. Une petite fraction (5 %) reste indécise, démontrant la diversité des projets estivaux au sein de la population.
En ce qui concerne la durée des vacances estivales, les données montrent que 37 % des Marocains optent pour des séjours de moins d’une semaine, suivis par 26 % pour deux semaines. Seuls 6 % passent un mois entier en vacances, mettant en évidence une diversité d’approches dans la planification des séjours.
Du côté des réservations, les habitudes varient significativement. À l’échelle locale, 47 % des voyageurs ne réservent pas leur logement à l’avance, préférant chercher sur place. À l’étranger, cette tendance est encore plus marquée, avec 85 % des répondants n’effectuant jamais de réservation anticipée. Parmi ceux qui le font, l’utilisation des sites web d’hôtels (27 %) et des agences de voyage (21 %) est courante, tandis que 17 % choisissent de rechercher un logement après leur arrivée.
Cette étude met en lumière la complexité des choix et des comportements des Marocains en matière de vacances estivales, soulignant l’importance de comprendre les préférences individuelles dans le secteur du tourisme.
De plus, les statistiques issues de l’étude offrent un aperçu détaillé et nuancé des comportements des Marocains vis-à-vis de leurs vacances estivales. La répartition des dépenses montre une grande disparité, mais des proportions non négligeables consacrent des sommes beaucoup plus élevées, notamment les 16 % qui dépassent les 20 000 dirhams. Cette diversité de budgets reflète une société où les capacités financières influencent significativement les choix de destinations et d’activités estivales.
En termes d’intentions de voyage, le fait que près des deux tiers des Marocains ne prévoient pas de voyager cette année peut être interprété à la lumière de divers facteurs économiques et sociaux, tels que la conjoncture économique actuelle.
Ces données fournissent ainsi un tableau complexe et instructif des dynamiques de voyage au Maroc, essentiel pour les acteurs du tourisme cherchant à répondre aux besoins variés des voyageurs marocains.