Le gouvernement marocain procédera en juillet 2025 au versement de la deuxième tranche de l’augmentation générale des salaires des fonctionnaires. Cette revalorisation, d’un montant de 500 dirhams, fait partie d’un effort global pour améliorer les revenus des agents publics dans le cadre de la réforme salariale lancée en 2024. Cette initiative vise à renforcer le pouvoir d’achat des fonctionnaires et à soutenir le développement du secteur public à long terme.
Le communiqué officiel de la présidence du gouvernement, publié le 30 avril 2025, souligne l’engagement continu de l’exécutif à favoriser la croissance des salaires dans la fonction publique. La première tranche, qui avait déjà permis une augmentation de 1 000 dirhams nets par mois, avait été versée en deux phases à partir du 1er juillet 2024. Cette augmentation a touché l’ensemble des fonctionnaires, des administrations publiques aux établissements publics, en passant par les collectivités territoriales, à l’exception de ceux ayant déjà bénéficié d’autres révisions salariales.
Le plan de revalorisation salariale du gouvernement ne se limite pas à cette deuxième tranche. D’autres mesures ont été prises pour améliorer le revenu des fonctionnaires, notamment dans les secteurs clés de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Santé. Ces investissements ont des impacts significatifs : le budget consacré à l’Éducation nationale dépasse les 17 milliards de dirhams, tandis que les secteurs de l’Enseignement supérieur et de la Santé bénéficient respectivement de 2 milliards et de 3,5 milliards de dirhams.
À l’horizon 2026, le salaire net moyen dans la fonction publique devrait atteindre 10 100 dirhams par mois, contre 8 237 dirhams en 2021. Le salaire minimum, quant à lui, passera de 3 000 à 4 500 dirhams sur la même période, soit une augmentation de 50 %. Au total, l’ensemble des mesures devrait coûter 45,7 milliards de dirhams, une somme consacrée à l’amélioration des conditions salariales des fonctionnaires marocains.
Les autorités estiment que ces efforts sont nécessaires pour assurer une meilleure qualité de vie aux employés du secteur public et attirer de nouveaux talents dans des domaines essentiels pour le développement économique et social du pays.