Bryan Johnson, un multimillionnaire américain de 47 ans, est devenu l’incarnation de la quête de l’immortalité. Avec une fortune amassée au cours de sa carrière, il a choisi de la consacrer à la recherche de la jeunesse éternelle, en investissant dans des traitements médicaux et des régimes stricts. Cependant, cette quête pour inverser le temps a pris un tournant inquiétant, soulevant des questions sur les sacrifices qu’il est prêt à faire pour atteindre son objectif.

Des traitements controversés et des effets secondaires inquiétants

L’élément central de la stratégie de Bryan Johnson pour retrouver sa jeunesse est un régime alimentaire extrêmement rigide, limité à des bols de légumes, des puddings aux fruits et des noix. Bien que cet ensemble de choix alimentaires vise à maximiser la santé, il semble également avoir un impact négatif sur le bien-être psychologique de l’homme d’affaires. « Le moment le plus triste de ma journée, c’est la dernière bouchée », confie-t-il dans le documentaire Don’t Die: The Man Who Wants To Live Forever, disponible sur Netflix.

Au-delà de son régime alimentaire, Johnson a exploré des traitements médicaux peu conventionnels, dont la rapamycine, un médicament anticancéreux réputé pour ses effets potentiels anti-âge. Après plusieurs années de traitement, des effets secondaires inquiétants ont fait surface. Des infections cutanées, une glycémie élevée et un rythme cardiaque accéléré ont conduit Johnson à remettre en question les bienfaits de ce médicament. « Nous avons suspecté ce médicament d’aggraver les signes du vieillissement », admet-il. Cela l’a poussé à abandonner ce traitement, et à envisager de cesser définitivement l’utilisation de la rapamycine.

Des pratiques extrêmes pour retrouver la jeunesse

Alors que l’arrêt de la rapamycine pourrait sembler être un retour en arrière, Bryan Johnson poursuit néanmoins sa quête de la jeunesse à travers d’autres méthodes non conventionnelles. Parmi celles-ci, il pratique des transfusions sanguines avec le sang de son propre fils. Ce geste, aussi choquant qu’il puisse paraître, est supposé permettre à Johnson de récupérer certaines des propriétés régénératrices du sang jeune. En outre, il recourt régulièrement à des injections de Botox pour conserver une peau d’apparence plus jeune.

Malgré l’indignation suscitée par ces pratiques, Bryan Johnson défend son approche. Il explique avoir trouvé un immense soulagement dans l’idée de sublimer son corps et d’apaiser son esprit. « J’ai trouvé un immense soulagement en élevant mon corps et en apaisant mon esprit », assure-t-il, suggérant que les bénéfices émotionnels sont, pour lui, aussi importants que les résultats physiques.

Une longue vie, mais à quel prix ?

Les choix de Bryan Johnson soulèvent des interrogations sur la frontière entre longévité et qualité de vie. Bien que les traitements qu’il suit puissent lui offrir des gains en matière de santé, ils entraînent des sacrifices financiers et des risques médicaux importants. Il est évident que son obsession pour la jeunesse a un coût, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan émotionnel. En effet, la vie qu’il mène, rythmée par des régimes alimentaires stricts et des traitements médicaux coûteux, semble remettre en question l’équilibre entre la recherche de la perfection physique et le bonheur personnel.

Il reste à savoir si cette quête de la jeunesse éternelle, malgré les sacrifices qu’elle impose, en vaut réellement la peine. La recherche de la perfection physique doit-elle primer sur le bonheur personnel, ou une vie plus longue est-elle nécessairement synonyme d’une vie meilleure ? Ces questions continueront de hanter Bryan Johnson, tout en suscitant un débat sur les limites de la science et de la médecine dans la quête de l’immortalité.

 

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