Le projet du Parc Zoologique de Casablanca, longtemps retardé, a refait surface lors de la session ordinaire du Conseil de la ville, tenue hier jeudi 6 février. À cette occasion, une convention de partenariat a été paraphée par les différentes parties prenantes, marquant ainsi une étape cruciale dans la relance de ce projet d’envergure.

Cette collaboration rassemble l’Agence Nationale des Eaux et Forêts, la Région de Casablanca-Settat, la Commune de Casablanca et Dream Village. L’objectif principal de cette convention est de définir les modalités d’exécution des prestations liées à la gestion et à l’exploitation du parc zoologique de Aïn Sebaâ par le délégataire.

Conformément au cahier des charges, le délégataire s’engage à enrichir le parc avec les espèces animales prévues dans le plan de collection animalière stipulé par la convention. Il devra également veiller à l’importation et au transport des animaux dans le respect des normes internationales en matière de bien-être animal, de sécurité pour le public et le personnel, ainsi que des régulations en vigueur.
Par ailleurs, le cahier des charges impose plusieurs obligations au délégataire, notamment en matière de gestion, d’entretien du patrimoine animalier et de préservation de la biodiversité. Ces responsabilités incluent également la souscription à des assurances appropriées pour couvrir les risques liés à l’exploitation du parc.

Le coût global de ce projet est estimé à environ 20 millions de dirhams. La Commune de Casablanca, principal financeur, a confirmé son engagement à couvrir l’intégralité des dépenses, tout en laissant la porte ouverte à d’éventuelles contributions financières supplémentaires, sous réserve de l’approbation préalable des partenaires contractuels.

L’ambition du projet est vaste : il s’agit non seulement de préparer et de sécuriser les espaces destinés à l’hébergement et à l’exposition des animaux, mais aussi de renforcer les équipements de sécurité et d’aménager des zones immersives, notamment pour la volière et certaines espèces de singes. L’équipement des puits à l’intérieur du parc et la mise en valeur des espaces verts figurent également parmi les priorités.

En outre, la convention prévoit l’aménagement d’une aire de pique-nique, l’évaluation et l’exploitation des différents équipements techniques, ainsi que la finalisation des travaux de finition. La promotion du mobilier urbain, le carrelage des allées et l’aménagement d’une salle de prière complètent ce vaste programme de rénovation.

La convention entre en vigueur dès sa signature et demeure effective jusqu’à l’achèvement complet des travaux. Ceux-ci devront être finalisés dans un délai maximal de quatre mois, garantissant ainsi une réalisation rapide et efficace de ce projet emblématique pour la ville de Casablanca.

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