À Casablanca, les autorités locales se préparent à entamer un chantier d’envergure visant à tripler la capacité de la route provinciale 3011. Ce tronçon, long de 1,8 kilomètre, relie le rond-point de la route de Sidi Maârouf à l’ouvrage d’art qui surplombe l’autoroute A1. Ce projet, dont le budget s’élève à 42 millions de dirhams, a pour objectif principal de fluidifier la circulation sur cet axe névralgique, prisé par les automobilistes en raison de sa position stratégique entre plusieurs zones économiques et résidentielles de la métropole.
Une infrastructure pensée pour durer
L’ajout d’une troisième voie dans chaque direction constitue le cœur des travaux, mais le projet ne s’arrête pas là. Il prévoit également un recalibrage de la plateforme routière, assorti d’une amélioration du système d’évacuation des eaux pluviales. Cette optimisation vise à prévenir les inondations fréquentes en période de fortes pluies. De plus, un revêtement en enrobé bitumineux haute performance sera utilisé pour renforcer la durabilité de la chaussée et réduire son usure face à un trafic en constante augmentation.
Des mesures pour renforcer la sécurité et la fluidité
Parallèlement, les travaux incluront une modernisation des ouvrages de soutènement ainsi qu’une mise à niveau des dispositifs de signalisation, tant horizontale que verticale. Des aménagements spécifiques des intersections et des accotements sont également prévus pour optimiser les flux de circulation. Cette approche vise à limiter les conflits entre différents types d’usagers, qu’il s’agisse des véhicules particuliers, des poids lourds ou des transports en commun.
Un projet intégré dans une stratégie globale
Ce triplement de voie s’inscrit dans une vision plus large de réaménagement et de modernisation du réseau routier de Casablanca. Face à l’explosion du parc automobile, les infrastructures doivent sans cesse s’adapter pour répondre aux besoins croissants des usagers. L’amélioration de cet axe contribuera ainsi à renforcer la connectivité entre les zones périphériques et le centre urbain, tout en réduisant les embouteillages et les temps de trajet.
Enfin, ce projet devrait avoir des répercussions positives sur l’environnement, en diminuant la consommation de carburant des véhicules grâce à une circulation plus fluide, et en réduisant de fait les émissions de gaz à effet de serre.