Le moussem Moulay Abdellah Amghar d’El Jadida s’est achevé avec un bilan contrasté, comme le rapporte le quotidien Assabah dans son édition du vendredi 23 août.
Annoncée comme exceptionnelle, l’édition de cette année a, en effet, été différente des précédentes, mais pas nécessairement pour les raisons espérées. Selon Assabah, plusieurs incidents ont marqué l’événement, entravant son succès initialement prévu.
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En premier lieu, l’affluence a été moindre par rapport aux années précédentes, ce qui pourrait s’expliquer, selon des sources citées par le journal, par certaines décisions des organisateurs. Parmi celles-ci, l’interdiction de stationnement sur les grandes places et le non-renouvellement de certains artistes habitués du moussem.
Toutefois, des moments forts ont été enregistrés, comme le concert d’Abdelaziz Stati, qui a attiré environ 75 000 spectateurs au septième jour du moussem, ainsi que la soirée de clôture où 70 000 personnes sont venues acclamer Said Ould El Houat. Malgré ces chiffres, Assabah souligne des déclarations jugées surprenantes des organisateurs, qui estiment que 4 millions de personnes ont assisté à l’événement cette année, générant une dynamique économique pour la ville d’El Jadida.
Les organisateurs avancent que cette affluence record témoigne de l’ampleur croissante du moussem, désormais au-delà des capacités organisationnelles de la commune de Moulay Abdellah. Ils en appellent ainsi à une prise en charge par des institutions étatiques. Cependant, les sources d’Assabah estiment que le nombre réel de participants n’aurait pas dépassé 2 millions cette année, contredisant les chiffres officiels.
Parmi les points de contention, la question des toilettes publiques, défaillantes une fois de plus cette année, a également suscité des critiques. Face à cela, les organisateurs ont attribué la polémique à ce qu’ils appellent les « ennemis du succès » de l’événement.
D’un autre côté, la présence de personnalités comme Rachida Dati, ancienne ministre française, accompagnée d’une délégation, ainsi que la participation de représentants d’une douzaine de pays africains, a été remarquée. De plus, des efforts ont été faits pour améliorer les conditions des cavaliers de la Tbourida, et de nouvelles activités religieuses ont été introduites dans le programme, apportant des éléments positifs à cette édition du moussem.