Dans une décision qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, le président Donald Trump a signé un décret audacieux établissant l’anglais comme langue officielle et exclusive des États-Unis. Selon le texte, « l’Amérique a tout à gagner en adoptant une langue unique », une mesure conçue pour renforcer la cohésion nationale et mettre en lumière les valeurs partagées par tous les citoyens.
Jusqu’à présent, le pays avait préféré ne pas privilégier une langue unique, célébrant ainsi sa riche diversité linguistique. Ce revirement historique, officialisé le 1er mars, s’inscrit dans une volonté de consolider l’identité américaine. Le décret rend hommage à la tradition des citoyens polyglottes qui, tout en maîtrisant plusieurs langues, ont fait de l’anglais le socle commun transmis de génération en génération.
Executive Order Alert! 🇺🇸
ENGLISH IS NOW THE OFFICIAL LANGUAGE OF THE UNITED STATES.
America is SO BACK! pic.twitter.com/j7veShXHVt
— The White House (@WhiteHouse) March 2, 2025
Cette initiative marque également la rupture avec l’ère de Bill Clinton, durant laquelle les documents officiels étaient obligatoirement proposés en plusieurs langues afin d’accompagner les résidents moins à l’aise avec l’anglais. Désormais, bien que les agences fédérales puissent rester flexibles, elles ne sont plus contraintes de fournir systématiquement des services dans d’autres langues.
La décision divise profondément l’opinion publique. Ses partisans y voient un levier essentiel pour favoriser l’intégration économique et sociale, tout en affirmant une identité nationale forte. En revanche, ses détracteurs redoutent que cette politique n’exclue les communautés non anglophones et ne fragmente l’accès aux services publics, menaçant ainsi la mosaïque culturelle qui a toujours défini le pays.
À l’échelle internationale, la mesure suscite également des réactions contrastées. Si certains gouvernements applaudissent ce retour à une identité linguistique affirmée, d’autres expriment leur inquiétude face aux potentielles répercussions sur les droits culturels et linguistiques des minorités. Des organisations internationales, ferventes défenseures de la diversité linguistique, appellent de leur voix à une vigilance accrue afin de préserver ce patrimoine immatériel.
Ainsi, en faisant de l’anglais la langue officielle des États-Unis, Donald Trump ne se contente pas de redéfinir une politique linguistique ; il ouvre la porte à un débat passionné sur l’avenir culturel et identitaire d’un pays façonné par l’immigration et la coexistence plurilingue.