Les Marocains commencent l’année 2025 avec une hausse marquée des prix à la consommation. En janvier, l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) a grimpé selon les données publiées par Corail, spécialiste en services et conseil en informatique, l’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse de 0,8 % en janvier 2025 par rapport au mois précédent. Cette aug de 0,8 % par rapport au mois précédent, tiré principalement par l’augmentation des prix des produits alimentaires. Poissons (+6 %), légumes (+4,7 %), viandes (+2 %) et fruits (+1,6 %) ont vu leurs étiquettes s’alourdir, mettant à mal le budget des ménages.
Des disparités régionales marquées
Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été relevées dans plusieurs villes du royaume, avec en tête Settat (+1,5 %), suivie de Safi (+1,3 %), Tétouan, Guelmim et Al-Hoceima (+1,1 %), Kénitra et Marrakech (+1,0 %), Meknès et Errachidia (+0,9 %), Tanger et Beni-Mellal (+0,8 %), Fès et Oujda (+0,7 %) et enfin Agadir (+0,6 %). À contre-courant de cette tendance haussière, Laâyoune a enregistré une baisse de 0,5 %.
Une inflation sur un an en progression
Comparé à janvier 2024, l’IPC a grimpé de 2,0 %, une progression due à une augmentation de 3,3 % des produits alimentaires et de 1,1 % des produits non alimentaires. Cette hausse traduit une pression constante sur le pouvoir d’achat des ménages, notamment sur les denrées essentielles.
Dans un contexte économique en mutation, ces fluctuations de prix soulignent l’importance du suivi régulier de l’IPC pour anticiper l’impact des variations inflationnistes sur les différentes catégories de la population.
Face à la hausse persistante des prix des produits alimentaires, le gouvernement doit-il renforcer les mesures de contrôle des marges des intermédiaires ou privilégier des subventions ciblées pour les ménages les plus vulnérables ?