La nuit de lundi à mardi a été marquée par un incendie majeur à Carrière Draou, Sidi Moumen, Casablanca, détruisant de nombreux bidonvilles et laissant plusieurs familles sans abri.
Cet incident met en lumière les conditions de vie précaires des habitants et soulève des questions sur l’efficacité du programme de réduction des bidonvilles, lancé en 2004. Malgré des avancées, de nombreux quartiers comme Carrière Rhamna attendent toujours une amélioration de leurs conditions de vie. Les efforts de relogement se poursuivent, mais les défis restent considérables.
Villes sans bidonvilles ou presque !
Cette catastrophe survient à un moment critique alors que Casablanca se prépare à accueillir des événements internationaux majeurs. Les citoyens se demandent si les promesses du programme « Villes Sans Bidonvilles » seront tenues à temps.
Le programme, doté d’un budget de 18,6 milliards de dirhams, vise à reloger 62 000 familles dans des logements décents. Les autorités locales travaillent intensivement pour accélérer le processus de relogement, notamment à Sidi Moumen, une zone particulièrement touchée. Les initiatives incluent la démolition des bidonvilles et la distribution de logements économiques.
Défis persistants et espoir pour l’avenir
Malgré les progrès réalisés, les conditions de vie dans de nombreux bidonvilles restent critiques. Le programme a réussi à éliminer les bidonvilles dans 60 % des zones ciblées, mais la migration continue des zones rurales, exacerbée par la sécheresse, complique la situation. Le défi est de taille, mais les autorités sont déterminées à améliorer les conditions de vie des habitants avant les grands événements internationaux.
Un appel à l’action
Les résidents et les autorités locales appellent à une accélération des efforts pour reloger les familles touchées et prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Le développement de logements décents est crucial pour assurer une meilleure qualité de vie et soutenir le développement économique et social de Casablanca et ses environs.