La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration ont franchi une nouvelle étape stratégique dans la modernisation des services publics au Maroc. Vendredi 2 mai à Rabat, les deux institutions ont signé une convention-cadre destinée à consolider leur coopération, avec un objectif central : accélérer la transformation numérique de l’administration publique à travers une meilleure exploitation de l’identité numérique intégrée à la nouvelle Carte nationale d’identité électronique (CNIE).
Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre des Hautes Directives Royales en matière de digitalisation et dans le cadre du déploiement de la stratégie « Maroc numérique 2030 ». L’accord vise à créer un cadre juridique et organisationnel solide encadrant la collaboration entre les deux parties. Il prévoit notamment le recours aux technologies sécurisées pour généraliser l’usage de l’identité numérique, tout en garantissant une expérience utilisateur fluide, inclusive et sécurisée.
Signé par Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, et Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, ce texte reflète la volonté commune d’optimiser l’accès des citoyens aux services publics à distance, sans recours à la présence physique.
توقيع اتفاقية شراكة بين وزارة الانتقال الرقمي وإصلاح الإدارة والمديرية العامة للأمن الوطني، تروم تطوير الإدارة الإلكترونية وتعميم استعمالات الهوية الرقمية لتجويد الخدمات العمومية. pic.twitter.com/0kcz62qFzq
— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) May 2, 2025
La convention met en avant la plateforme nationale de tiers de confiance comme levier fondamental pour l’authentification numérique, assurant la fiabilité des données d’identité dans les démarches administratives en ligne. Elle ouvre ainsi la voie à une administration plus interconnectée, performante et accessible, en instaurant une complémentarité fonctionnelle entre institutions.
Cette initiative répond également à un impératif stratégique : faire de l’e-gouvernement un pilier central du service public moderne. En intégrant des solutions numériques avancées et en renforçant la coordination entre les institutions, l’État ambitionne de hisser la qualité des services offerts aux standards internationaux tout en rapprochant davantage l’administration du citoyen.