À un peu plus d’un an de l’événement sportif le plus suivi au monde, la FIFA a pris des décisions importantes concernant la Coupe du Monde 2026. Si l’exclusion de la Russie était largement anticipée en raison de la guerre en Ukraine, la sanction de deux autres pays, le Congo et le Pakistan, a de quoi surprendre. Ces exclusions marquent un tournant dans la gestion de la FIFA à l’approche de la compétition.

Le tournoi de 2026, qui se déroulera dans une configuration inédite avec 48 équipes, se prépare à un nouveau format qui permettra une plus grande diversité des nations participantes. Cependant, la FIFA impose des règles strictes à ses membres pour assurer l’intégrité de l’organisation. Parmi les absents, la Russie, exclue depuis plusieurs mois des compétitions internationales, reste interdite de participation à cause de l’agression militaire en Ukraine. Mais l’annonce de l’exclusion du Congo et du Pakistan a pris de court les observateurs. Ces décisions ont été prises en raison de problèmes de gouvernance au sein des fédérations de football de ces deux pays.

Le Congo, par exemple, a été exclu en raison d’une ingérence extérieure dans la gestion de sa fédération, la FECOFOOT. La FIFA estime que cette ingérence met en péril l’indépendance du football dans le pays, une règle fondamentale qui est inscrite dans les statuts de l’organisation. D’autre part, la Fédération pakistanaise de football (PFF) a échoué à adopter une nouvelle constitution permettant des élections transparentes et démocratiques. Pour être réintégré, le Pakistan devra modifier sa gouvernance conformément aux statuts proposés par la FIFA et l’AFC (Confédération asiatique de football).

Malgré l’importance de ces exclusions, leur impact sur le tournoi semble limité. Le Congo occupait la dernière place du groupe E lors des éliminatoires de la CAF, et le Pakistan, en bas du groupe G des éliminatoires de la Confédération asiatique de football, n’avait que peu de chances de qualification. La FIFA confirme que ces décisions ouvriront de nouvelles opportunités pour d’autres nations, notamment en Afrique, où le nombre de places passera de 9 à 10 et en Asie, qui pourrait atteindre 9 représentants.

En outre, la FIFA a annoncé une répartition plus favorable pour l’Europe, avec un contingent passant de 13 à 16 équipes. L’Amérique du Nord et l’Amérique centrale verront leur nombre de places augmenter à 6-8, tandis que l’Amérique du Sud restera avec le même nombre de représentants, à savoir 5.

L’édition 2026 de la Coupe du Monde sera donc marquée par cette évolution et ces exclusions, mais aussi par une nouvelle configuration qui pourrait bien modifier les dynamiques de qualifications des nations. Ces décisions soulignent l’importance des normes de gouvernance dans le football international, où la FIFA fait respecter ses principes avec rigueur.

 

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