Voici une nouvelle qui, à coup sûr, apportera un souffle d’optimisme et de satisfaction à tous ceux qui la découvriront. Des images satellites partagées par KaMaL @nortonsig sur X (anciennement Twitter) ont mis en évidence l’évolution spectaculaire du remplissage du barrage Fask, situé à 20 kilomètres de la ville de Guelmim,  entre 2024 et 2025.

Ces clichés montrent le réservoir pratiquement vide en 2024, puis entièrement rempli après les pluies survenues à partir du vendredi 28 février 2025.

Le barrage de Fask, achevé en mars 2024 pour un investissement de 1,5 milliard de dirhams, est le plus grand barrage des provinces du Sud du Maroc, avec une capacité de retenue de 80 millions de mètres cubes.

Les récentes précipitations ont également eu un impact positif sur l’ensemble des réserves hydriques du pays. Au 3 février 2025, les réserves des barrages marocains ont atteint 4,667 milliards de mètres cubes, soit une augmentation notable par rapport à la même période l’année précédente. Le taux de remplissage global des barrages s’est ainsi établi à 27,7%.

Cependant, malgré ces améliorations, le Maroc continue de faire face à un déficit pluviométrique préoccupant. Depuis septembre 2024, les précipitations ont été inférieures de 36% à la moyenne annuelle, reflétant une tendance à la sécheresse qui perdure depuis plusieurs années. Cette situation a des répercussions sur divers secteurs, notamment l’agriculture, où la campagne céréalière 2025 est menacée en l’absence de précipitations suffisantes dans les semaines à venir.

Face à ces défis, le Maroc a entrepris plusieurs initiatives pour renforcer sa résilience hydrique, telles que la construction de nouveaux barrages et le recours au dessalement de l’eau de mer. Cependant, ces mesures nécessitent du temps pour produire des effets tangibles, et la gestion durable des ressources en eau demeure une priorité nationale pour assurer la sécurité alimentaire et le développement socio-économique du pays.

Share.

Comments are closed.

Exit mobile version