Les autorités de Casablanca ont rétabli, dès le début de la semaine en cours, la décision de fermer les hammams trois jours par semaine, une mesure qui avait été assouplie en avril dernier.

Les propriétaires de hammams de la ville ont été informés par des agents de l’autorité de la reprise de cette fermeture trois jours par semaine. Le ministère de l’Intérieur avait commencé à imposer des fermetures de hammams dès janvier dernier, en réponse à la pénurie d’eau que connaît le pays, accentuée par six années consécutives de sécheresse.

Cependant, en avril dernier, le ministère avait laissé la gestion des hammams à l’appréciation des autorités locales, en fonction de la situation hydrique de chaque région. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, avait alors répondu à une question écrite au Parlement, en expliquant que, grâce à l’amélioration relative de la situation de l’eau due aux récentes précipitations dans plusieurs régions, et compte tenu de la situation sociale des travailleurs du secteur, les walis et gouverneurs avaient été invités à consulter les propriétaires de hammams et de laveries automobiles pour adapter la décision de fermeture à la réalité locale.

En réponse à une question écrite posée par la députée du groupe de la Justice et du Développement, Fatima Zahra Bata, concernant la fermeture des hammams trois jours par semaine, Laftit a défendu la mesure prise en janvier, affirmant qu’elle faisait partie d’un ensemble d’actions visant à faire face au stress hydrique, touchant divers secteurs, dont l’agriculture, l’industrie, et les services fortement consommateurs d’eau.

Le ministre a expliqué que ces mesures ont permis de sensibiliser les citoyens à l’importance de l’eau et à la nécessité de gérer cette ressource vitale de manière rationnelle et responsable. Bien que la période d’application de ces mesures soit encore courte, elles ont contribué à réduire considérablement la consommation d’eau.

Concernant la fermeture des hammams trois jours par semaine, destinée à réduire le stress hydrique et à rationaliser la consommation d’eau, le ministre a précisé que cette décision s’applique à tous les hammams, qu’ils soient traditionnels ou modernes, sans exception, et que les jours concernés sont généralement ceux où la fréquentation est la plus faible.

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