La ministre française de la Culture, Rachida Dati, effectuera une visite officielle au Maroc du 16 au 18 février 2025. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du « partenariat d’exception renforcé » entre la France et le Maroc, initié lors de la visite d’État du président Emmanuel Macron en octobre dernier. L’objectif principal est de dynamiser la coopération culturelle entre les deux pays.

Un programme riche et varié

Rachida Dati entamera son séjour à Rabat avec une cérémonie de remise des insignes d’officier des Arts et des Lettres à la styliste Fadila El Gadi et au directeur du festival Visa For Music, Brahim El Mazned. Elle visitera ensuite les locaux de Hit Radio avant d’assister à une soirée culturelle organisée par la Fondation Hiba.

Le lundi 17 février, la ministre se rendra dans le sud du Maroc, avec des étapes à Tarfaya, Laâyoune et Dakhla. À Laâyoune, elle inaugurera un nouvel Institut français, symbole du renforcement des échanges culturels entre la France et le Maroc. Ce déplacement lui permettra également de rencontrer des responsables locaux et des acteurs culturels engagés dans divers projets.

Des engagements concrets pour le secteur culturel

De retour à Rabat le mardi 18 février, Rachida Dati débutera sa journée par une visite du musée d’Art moderne et contemporain Mohammed VI, avant de participer à une rencontre sur le jeu vidéo à l’Université internationale de Rabat. Elle s’entretiendra ensuite avec Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture et de la Jeunesse du Maroc, avec qui elle signera plusieurs conventions bilatérales. Ces accords visent à renforcer la coopération entre les deux pays dans des domaines tels que le cinéma, le patrimoine, les archives et l’industrie du jeu vidéo.

Un partenariat culturel renforcé

Cette visite s’annonce comme une étape clé dans la mise en œuvre des engagements pris par la France et le Maroc en matière de coopération culturelle. La présence d’une délégation composée de représentants du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), de la Bibliothèque nationale de France (BNF), de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et d’autres institutions culturelles témoigne de la volonté des deux pays de concrétiser leurs projets communs.

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