Mona Solh, mère du prince Al-Walid ben Talal, n’est plus

’est à la mosquée de l’imam Turki ben Abdallah, à Riyad, que le prince saoudien Al-Walid ben Talal et sa tante, Leila Solh Hamadé ont rendu un dernier hommage à leur mère et sœur, Mona Solh. Cette dernière s’est éteinte samedi, près de seize ans après la disparition de sa sœur, la princesse Alia, survenue en 2007.

Mona Solh était également la tante de plusieurs membres de la famille royale marocaine, notamment le prince Moulay Ismaël, la princesse Lalla Zineb et Moulay Hicham.

Selon un communiqué publié par la Fondation Al-Walid ben Talal, la cérémonie funéraire s’est déroulée en présence de Khaled, autre fils de la défunte, de sa fille, de ses sœurs – les princesses Leila, Lamia et Bahija –, ainsi que de ses petits-enfants. Plusieurs personnalités de haut rang issues de la noblesse saoudienne ont également assisté à cet hommage.

« La princesse Mona, qui détenait les nationalités libanaise et saoudienne, incarnait un modèle de femme arabe, ancrée dans des valeurs humaines fortes, transmises par son père, Riad Solh, premier chef de gouvernement libanais après l’indépendance en 1943 », souligne le texte de la fondation.

Grande figure de son époque, Mona Solh avait grandi au cœur de la diplomatie et de la politique. Très jeune, elle accompagnait son père lors de ses voyages officiels, côtoyant ainsi chefs d’État, rois et présidents. Ce riche héritage a nourri en elle un amour profond pour le Liban, terre de ses racines.