L’Association nationale des éleveurs de poulets de chair tire la sonnette d’alarme : hausse imminente des prix au Maroc

L’Association nationale des éleveurs de poulets de chair met en garde contre une hausse des prix du poulet, causée par l’augmentation des coûts des matières premières. Actuellement, les prix de vente au détail oscillent entre 18 et 20 dirhams par kilogramme, tandis que les prix de gros sont d’environ 15 dirhams. Mohamed Abboud, président de l’association, souligne que les coûts de production ont grimpé en flèche, notamment à cause de la hausse des prix des aliments composés et des poussins d’un jour.

Les prix de vente au détail du poulet non abattu oscillent actuellement entre 18 et 20 dirhams par kilogramme, tandis que les prix de gros dans les marchés régionaux avoisinent les 15 dirhams. Ces prix sont susceptibles d’augmenter, exacerbant ainsi les contraintes financières des ménages marocains.


Mohamed Abboud, président de l’Association nationale des éleveurs de poulets de chair, a déclaré que les coûts de production ont grimpé en flèche en raison de l’augmentation des prix des aliments composés pour volailles. Ces aliments, de qualité inférieure, ne favorisent pas une croissance optimale des poussins.

Les prix des aliments composés ont atteint 5 dirhams par kilogramme, alors qu’ils ne devraient pas dépasser 3 dirhams. Abboud a précisé que cette hausse n’est pas due à la sécheresse ou au manque de précipitations, car la majorité des matières premières sont importées.


Le coût des poussins d’un jour a également augmenté, atteignant 9 dirhams cette semaine, alors que le prix standard devrait être de 3 dirhams. Cette augmentation se répercute sur les coûts de production, surtout durant l’été, où les températures élevées affectent l’élevage des poulets.

L’Association nationale des éleveurs de poulets de chair exhorte le gouvernement à intervenir pour stabiliser les prix et appelle le Conseil de la concurrence à examiner et à répondre aux propositions de l’association pour réguler le marché.

La situation critique des prix des poulets au Maroc nécessite une intervention immédiate pour éviter une crise dans le secteur de la volaille et pour protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.

 

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