Predator Oil & Gas a annoncé de nouveaux résultats encourageants concernant son projet d’exploration à Guercif, une région située dans l’Oriental, au Maroc. Le forage du puits MOU-5 a permis de confirmer des découvertes importantes, tant en termes de gaz que d’hélium, et ouvre la voie à de nouvelles opportunités d’exploration dans cette zone stratégique. Ces avancées ont renforcé la position de l’entreprise en tant qu’acteur clé dans le secteur de l’énergie au Maroc, tout en marquant un tournant décisif pour son développement futur.
Le forage du puits MOU-5 a été lancé en mars 2025, et a permis d’atteindre des résultats plus que satisfaisants dans le respect des délais et du budget prévus. L’objectif principal de l’exploration était de vérifier la présence de formations carbonatées du Domérien, un réservoir potentiel d’hydrocarbures. En effet, les résultats ont confirmé la présence de cette formation à une profondeur plus importante que prévu initialement, un phénomène attribué à la présence de sel mobilisé qui a modifié la structure géologique et renforcé l’étanchéité du réservoir. Ce facteur pourrait avoir un impact majeur sur le potentiel de production de la zone.
Une autre découverte majeure, qui pourrait changer les perspectives d’exploitation dans la région, est la présence d’une couche de sable d’une qualité exceptionnelle, d’une épaisseur de 30 mètres, située sous le réservoir carbonaté. Cette découverte est inédite dans le bassin de Guercif, et ouvre des horizons d’exploration encore inexplorés, propulsant la région au rang des zones à fort potentiel pour l’extraction d’hydrocarbures.
Mais ce n’est pas tout. L’une des découvertes les plus marquantes concerne la détection d’une concentration d’hélium à 1.557 ppm, à 16 mètres au-dessus de la formation du Domérien. Cette concentration indique la présence d’un système de failles connectées à une activité diapirique salifère localisée à l’est du puits. Ce potentiel en hélium, un gaz rare aux applications stratégiques, constitue un argument de poids pour l’orientation future du projet. L’entreprise envisage désormais d’intensifier l’exploration pour évaluer la rentabilité de cette ressource.
À la lumière de ces découvertes, Predator Oil & Gas a suspendu le puits MOU-5 en prévision d’une future réentrée. Cette décision permettra de réexaminer en profondeur les données géologiques et de planifier de nouvelles opérations, notamment l’acquisition de données sismiques 3D pour mieux caractériser le réservoir et ses extensions. Ces nouvelles données seront cruciales pour la société, qui prévoit de s’associer avec des partenaires stratégiques afin de financer la poursuite de l’exploration et d’assurer la viabilité économique du projet. Cette approche devrait permettre à l’entreprise d’attirer de nouveaux investisseurs et de solidifier ses plans à long terme.
Le PDG de Predator Oil & Gas, Paul Griffiths, a exprimé sa confiance dans la direction que prend le projet : « Les résultats obtenus nous offrent une vision plus claire du potentiel de la structure MOU-5 et de ses possibilités d’expansion. Nous sommes très optimistes quant à l’avenir de ce projet et la reconnaissance de sa valeur stratégique par des partenaires potentiels. » L’entreprise mise désormais sur l’acquisition de nouvelles données sismiques ciblées, afin de compléter l’étude du cœur de la formation carbonatée du Domérien.
Les prochaines étapes de l’exploration incluront l’analyse de nouvelles données sismiques et la mise en place de partenariats pour mener à bien ces investigations. Predator Oil & Gas prévoit également d’évaluer les opportunités liées au Gaz Naturel Comprimé (GNC), en collaboration avec Afriquia Gaz. Le projet pourrait offrir une solution plus rentable que l’injection de gaz dans les pipelines existants, ouvrant la voie à une monétisation plus directe du gaz extrait.
En dépit des défis inhérents à ce type de projet, Predator Oil & Gas affiche une confiance renouvelée pour 2025, une année qui s’annonce cruciale pour l’évolution de l’industrie gazière dans la région. L’entreprise prévoit de finaliser des accords de partenariat pour accélérer les travaux sur le puits MOU-5, tout en mettant en place des stratégies de monétisation des découvertes en hélium et en hydrocarbures.
