Les flammes se sont à nouveau déclarées, vendredi matin, dans l’oasis de Ziz, dans la région d’Ait Aamira, relevant de la commune d’Oufous dans la province de Errachidia. Cet événement a suscité une grande peur et une vive inquiétude, d’autant plus que de forts vents ont été enregistrés, favorisant la propagation rapide du feu.
Cet incendie, qui s’est déclaré soudainement et dans des circonstances mystérieuses au cœur de l’oasis de Ziz à Ait Aamira, dans un contexte climatique difficile marqué par des vents violents et une pénurie de points d’eau, a nécessité une intervention rapide et une coopération étroite entre les différents services de la protection civile, de l’armée, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires, des autorités locales et des habitants pour maîtriser la situation.
Une source officielle sur place a déclaré : « Nous travaillons en continu et en coordination avec la gendarmerie royale, les forces armées royales et les autorités locales pour contenir l’incendie », ajoutant que le plus grand défi réside dans les conditions climatiques difficiles et la nature géographique de la région, tout en appelant le gouvernement à renforcer les moyens de lutte contre les incendies dans la région.
Dans ce contexte, des voix se sont élevées au sein des populations des oasis du sud-est, demandant le renforcement des moyens d’extinction et l’amélioration des mécanismes de protection des oasis contre les risques d’incendie, soulignant que les oasis ont besoin d’études spécialisées sur les types d’incendies qui les menacent et les meilleures méthodes pour les combattre. Il est également nécessaire d’investir dans des technologies d’alerte précoce et de surveillance à distance pour améliorer la réponse aux incendies.
Au cœur des efforts déployés, Hussein Oubha, un habitant de l’oasis de Draa, a déclaré : « Nous saluons les efforts de tous les intervenants, mais nous demandons au gouvernement de fournir des avions Canadair spécialisés dans l’extinction des incendies. Ces avions sont essentiels pour protéger les oasis qui constituent une richesse nationale. »
Oubha a ajouté : « Les oasis ne sont pas de simples espaces verts, mais un héritage culturel, environnemental et économique. Nous avons besoin d’une stratégie globale pour les protéger, comprenant la création de stations d’extinction spécialisées dans les régions oasiennes et la formation d’équipes locales aux techniques de lutte contre les incendies dans les oasis », selon ses termes.