Le 14 janvier 2025, le Maroc célébrera pour la deuxième fois le Nouvel An amazigh en tant que jour férié et payé. Cette journée, instaurée par une décision royale, témoigne de l’engagement du Royaume envers la préservation de son identité culturelle plurielle, inscrivant officiellement l’amazighité dans le paysage national. Le pays, en reconnaissant cette date, souligne l’importance de la diversité culturelle qui compose son patrimoine historique et sociétal.
L’inscription du 14 janvier comme jour férié marque une avancée majeure dans la valorisation de la culture amazighe. Ce geste s’inscrit dans un contexte plus large de promotion de la culture amazighe, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a soutenu par des initiatives concrètes. La création de l’Institut Royal de la culture amazighe et la constitutionnalisation de la diversité nationale en 2011 ont constitué des étapes importantes pour affirmer l’importance de cette composante de l’identité marocaine.
Dès son discours du Trône en 2001, Sa Majesté le Roi avait mis en avant l’amazighité comme une partie intégrante de l’héritage collectif du Maroc. Ce message a été accompagné par des actions continues, notamment la mise en place de mesures renforçant la place de la langue et de la culture amazighes dans les sphères publiques et sociales du pays. Ainsi, le 14 janvier devient un moment de célébration et de réflexion collective, rappelant la capacité du Maroc à intégrer la diversité culturelle dans une vision commune de progrès et de cohésion.
La reconnaissance officielle du Nouvel An amazigh est le fruit de plusieurs années de travail. L’annonce de cette décision par le gouvernement marocain en mai 2023 et sa formalisation en août de la même année ont permis d’inscrire cette date dans le calendrier des jours fériés. Ce changement est en parfaite cohérence avec l’article 5 de la Constitution de 2011, qui accorde à la langue amazighe un statut officiel, aux côtés de l’arabe. Le Maroc poursuit ainsi un projet ambitieux d’intégration de la culture amazighe dans la vie publique, avec des objectifs clairs pour les années à venir.
Cette décision, bien plus qu’un simple geste symbolique, réaffirme également le modèle pluraliste du Maroc, où la diversité culturelle est un atout fondamental. Tout en conservant son héritage musulman et arabe, le pays valorise ses racines amazighes et africaines. Ce pluralisme est un levier important pour renforcer l’unité nationale, tout en respectant et en célébrant les spécificités de chaque composante de la société.
Le Nouvel An amazigh, célébré chaque 14 janvier, est désormais bien plus qu’une simple fête. Il incarne la volonté du Maroc de dépasser ses différences pour construire une société inclusive, moderne et ouverte. Cette journée de célébration et de réflexion est le témoignage d’un engagement profond envers la reconnaissance et le respect de toutes les composantes culturelles du pays, consolidant ainsi l’unité nationale dans la diversité. En célébrant le 14 janvier, le Maroc réaffirme son engagement à promouvoir un héritage commun qui fait sa force et son unicité.