Sous un ciel d’avril baigné de recueillement, Rome a vibré samedi au rythme des funérailles du pape François, dernier adieu à un pontife qui a marqué son époque par son humilité et sa proximité avec les peuples. Plus de 200 000 fidèles, venus du monde entier, se sont rassemblés autour de la basilique Saint-Pierre pour participer à la messe funéraire du souverain pontife disparu.
La cérémonie, empreinte de solennité et ponctuée d’applaudissements nourris, a précédé la procession du cercueil, transporté dans une papamobile blanche jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure, située dans le cœur historique de la capitale italienne. Selon le Vatican, près de 150 000 personnes ont suivi ce dernier trajet, formant une marée humaine silencieuse et émue.
Après cette procession publique, la cérémonie d’inhumation s’est déroulée dans la plus stricte intimité, conformément aux volontés exprimées par François lui-même, fidèle jusqu’au bout à son image de pape modeste et accessible.
La disparition du jésuite argentin ouvre désormais une nouvelle page pour l’Église catholique. Dans les jours à venir, 135 cardinaux électeurs convergeront vers Rome pour entamer le processus du conclave, enfermés dans la chapelle Sixtine, afin d’élire son successeur. Ce rituel, héritage séculaire, sera guidé par la prière, la réflexion et le discernement, à l’abri de toute influence extérieure.
En attendant la fumée blanche qui annoncera au monde l’élection d’un nouveau pape, l’émotion demeure palpable au Vatican et bien au-delà. Le pape François, premier pape venu d’Amérique latine, laisse une empreinte profonde, faite de gestes simples et de paroles fortes, dans l’histoire contemporaine de l’Église.