Le Maroc et le Japon ont renforcé leur partenariat stratégique en signant un accord de prêt d’une valeur de 1,85 milliard de dirhams (27,76 milliards de yens japonais), destiné à soutenir le programme de développement pour l’atteinte de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cet accord, signé le 20 septembre 2024 à Rabat, constitue un tournant majeur dans les efforts du Maroc pour améliorer la qualité des soins de santé et renforcer la protection financière des citoyens, particulièrement dans les zones rurales. La cérémonie de signature a réuni des personnalités comme Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, et l’ambassadeur du Japon, Kuramitsu Hideaki, ainsi que Kawabata Tomoyuki, représentant de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA).
Le programme se concentre sur l’amélioration des services de santé maternelle et infantile dans les régions reculées, tout en garantissant une meilleure protection financière pour les citoyens. Il s’inscrit dans les réformes prioritaires du gouvernement marocain, telles que la loi-cadre n° 09.21 sur la protection sociale et le Plan Santé 2025, visant à assurer un accès universel à des soins de qualité.
Fouzi Lekjaa a souligné que cet accord reflète la solidité des relations bilatérales entre le Maroc et le Japon, déjà illustrées par une quarantaine de projets communs dans des secteurs stratégiques comme les infrastructures, l’agriculture et les ports. Il a mis l’accent sur l’importance de cet accord qui apporte un soutien financier crucial à l’une des réformes majeures du gouvernement.
Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a quant à lui rappelé que cet accord vient renforcer les réformes en cours dans le domaine de la santé, soulignant l’engagement du ministère à atteindre les objectifs de couverture sanitaire universelle. L’ambassadeur Kuramitsu Hideaki a réitéré que la JICA continuera à soutenir les efforts du Maroc, notamment en matière de santé maternelle et infantile, un domaine prioritaire pour le pays.
Ce prêt est en phase avec les ambitions du Nouveau Modèle de Développement marocain, particulièrement en ce qui concerne les services de santé de qualité et la protection sociale. À l’horizon 2035, ces réformes devraient permettre une meilleure inclusion sociale et renforcer la résilience des citoyens face aux risques de santé.