À partir du 1er juillet 2025, le salaire minimum net des fonctionnaires de la fonction publique sera relevé à 4.500 dirhams
, marquant une progression significative de 50 %. Cette mesure phare, annoncée par Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, s’inscrit dans le cadre du dialogue social en cours et représente un engagement financier inédit de la part de l’État.
Le coût global de ce dialogue social est estimé à 45,738 milliards de dirhams (MMDH) d’ici 2026, avec une projection en hausse pour atteindre plus de 46,702 MMDH en 2027. Cette enveloppe budgétaire bénéficiera à 1.127.842 fonctionnaires marocains, impactant positivement des millions de foyers à travers le pays. À l’horizon 2026, la rémunération moyenne nette mensuelle dans la fonction publique devrait ainsi atteindre 10.100 dirhams.
Mustapha Baitas a qualifié cette mesure de « sans précédent dans l’Histoire du dialogue social », soulignant l’importance de cette revalorisation salariale dans un contexte économique tendu. Il a également réaffirmé la volonté du gouvernement de faire du dialogue social un levier de consolidation des droits sociaux et d’amélioration des conditions de vie des travailleurs.
En parallèle à cette mesure dans le secteur public, le gouvernement poursuit l’ajustement progressif du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans les secteurs non agricoles. Depuis janvier 2025, le SMIG dépasse les 3.045 dirhams et une nouvelle hausse de 5 % est prévue à compter du 1er janvier 2026. Le secteur agricole est également concerné par une revalorisation en deux phases de 5 %, la première ayant déjà été appliquée en avril 2025, portant le SMAG à 2.255 dirhams. La seconde hausse interviendra en avril 2026.
Avec ces ajustements, le gouvernement entend renforcer la justice sociale, soutenir le pouvoir d’achat et améliorer les conditions de vie de l’ensemble des travailleurs, qu’ils soient du secteur public ou privé.