Karima Gouit, actrice et chanteuse marocaine, a suscité une vive attention ces derniers jours. Suite à sa condamnation à deux mois de prison ferme et une amende de 5 000 dirhams pour « outrage à un fonctionnaire public » à l’aéroport de Marrakech, elle a opté pour une réponse indirecte.
Sur Instagram, Gouit a partagé un carrousel montrant sa préparation et sa présence glamour au tapis rouge du Festival international du film de Marrakech, accompagné de la légende énigmatique « Silence is wisdom » (« Le silence est une sagesse »).
Ce choix de publication, empreint de résilience, illustre sa manière de répondre à la controverse tout en détournant l’attention vers son implication dans un événement prestigieux. Le festival, qui se tient du 29 novembre au 7 décembre 2024, célèbre sa 21ᵉ édition avec une programmation riche de 70 films de 32 pays. Hommages à des figures comme David Cronenberg et Sean Penn, compétitions internationales et films marocains tels que Les Mille et Un Jours du Hajj Edmond marquent cette édition comme un rendez-vous incontournable du cinéma mondial.
Initialement, Karima Gouit avait nié toute implication dans l’incident, déclarant que les rumeurs sur une altercation avec un policier étaient fausses. Cependant, le verdict de novembre a clarifié la situation, rappelant l’incident survenu en avril. Sa présence au festival malgré cette controverse témoigne de sa volonté de maintenir son image publique et de surmonter les épreuves grâce à son travail et son rayonnement artistique.
En adoptant une posture digne face aux critiques et en continuant à briller dans les sphères artistiques, Karima Gouit illustre l’importance de la résilience dans la gestion des crises publiques.