Omar Lotfi a surpris par sa fraîcheur et son humour, en tant que réalisateur de L’Batal », son premier long-métrage, tout en rendant hommage à l’identité amazighe et à son propre parcours cinématographique.
Dès les premières minutes, un clin d’œil à l’amazighité s’impose avec un dialogue en tamazight, marquant le ton du film. Le personnage principal, un jeune acteur ambitieux, est violemment sorti de son rêve par une gifle maternelle, une scène tout aussi cocasse que symbolique.
Omar Lotfi, connu pour son rôle dans « Casa Negra » (2008), n’a pas hésité à reprendre une scène mémorable de ce film, celle de la moto, rappelant son propre parcours et offrant ainsi une sorte de réminiscence touchante pour ses fans. Ce retour à la source est renforcé par l’éclat d’une distribution impressionnante. Aziz Dadas brille une fois de plus, prouvant qu’il reste incontestablement un maître de la comédie marocaine, tandis que Fahd Benchmsi et Rafik boubker captivent par leur jeu raffiné. Les apparitions de stars comme Majdouline Idrissi, Khamlichi et Farah El Fassi ajoutent une touche glamour et divertissante au film.
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Sous une trame comique, L’Batal suit les mésaventures d’un jeune homme aspirant à percer dans le monde du cinéma. Cependant, au fur et à mesure que l’intrigue avance, il devient difficile pour le protagoniste de discerner la réalité de la fiction. Les quiproquos et retournements de situation s’enchaînent, créant une comédie entraînante qui pousse le spectateur à rire tout en reflétant une réflexion subtile sur le rêve et la réalité dans le milieu cinématographique marocain.
Le film est également marqué par la musique signée par RedOne, qui a collaboré avec des artistes tels que Nouaman Beliachi et Rim Fikri pour enrichir l’atmosphère sonore, ce qui donne une dimension internationale à cette œuvre résolument locale.
« L’Batal » s’annonce comme un must-see dans les salles marocaines en ce mois d’octobre. C’est une véritable célébration du talent marocain et de la diversité culturelle, porté par un casting de rêve et la vision novatrice de Lotfi, qui a su offrir une première réalisation prometteuse d’une comédie divertissante qui pourrait plaire à un large public »
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