Le dialogue social a franchi un nouveau cap ce mardi 22 avril 2025, avec le lancement officiel de la session d’avril sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Organisée à Rabat en présence de plusieurs ministres et des représentants des principales centrales syndicales et du patronat, cette session marque une nouvelle étape stratégique dans la consolidation du pacte social au Maroc.
Au cœur de cette rencontre : la réforme des retraites, l’actualisation du Code du travail, les conventions collectives ainsi que les revendications du secteur des collectivités territoriales. Le gouvernement, fort de ses engagements passés, entend approfondir la concertation avec les partenaires sociaux pour impulser un nouveau souffle à des chantiers sociaux jugés prioritaires.
Les discussions bilatérales menées avec les syndicats UMT, UGTM, CDT et avec la CGEM ont permis de réaffirmer la volonté commune de poursuivre un dialogue structuré, responsable et inscrit dans la durée. À l’agenda : la relance de la commission nationale chargée de la réforme des retraites selon les principes posés en avril 2022, la révision du Code du travail pour l’adapter aux réalités actuelles du marché, et la finalisation des conventions collectives encore en suspens.
La session a également mis en lumière les avancées significatives obtenues lors de l’accord d’avril 2024. Cet accord prévoit une augmentation générale des salaires dans le secteur public de 1.000 dirhams nets en deux tranches – la seconde étant prévue pour juillet prochain – au bénéfice d’environ un million de fonctionnaires. À cela s’ajoute une baisse de l’impôt sur le revenu (jusqu’à 400 dirhams) pour les classes moyennes, ainsi qu’une revalorisation du SMIG et du SMAG à hauteur de 10 %.
L’approche participative, adoptée dès le début de mandat, s’est consolidée à travers cette session d’avril, traduisant l’adhésion du gouvernement à une logique de dialogue pérenne. Aziz Akhannouch a souligné que ces avancées sont le fruit d’une volonté politique claire, guidée par les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur d’un État social fort et d’une économie plus performante.
Les travaux ont également porté sur les modalités d’ouverture des dossiers concernant les catégories professionnelles spécifiques et les collectivités territoriales, dans l’objectif de répondre efficacement aux attentes des travailleurs.
Cette session confirme l’ancrage du dialogue social comme levier stratégique pour la justice sociale, le développement économique et la stabilité sociale. Le gouvernement réaffirme son engagement à faire du dialogue un outil de gouvernance efficace et de réforme durable.