Les écoles privées soupçonnées de donner des notes de complaisance
La fuite de relevés de notes d’étudiants ont fuité sur les réseaux sociaux a ravivé les soupçons concernant certaines écoles privées. Ces écoles sont accusées, selon Assabah de »gonfler » les notes attribuées à leurs élèves lors des évaluations en contrôle continu afin d’assurer leur réussite au baccalauréat.
L’article pointe une « différence flagrante » entre les notes relativement modestes obtenues par les étudiants aux examens national et régional du baccalauréat, et celles « excessivement élevées » obtenues en contrôle continu, comme l’a observé Assabah après avoir examiné plusieurs relevés de notes ayant fuité en ligne.
Il est rappelé que les notes du contrôle continu, attribuées par les écoles, représentent 25% de la note finale au baccalauréat, ce qui les rend cruciales dans la réussite ou l’échec des étudiants. Dans un exemple donné par le journal, un étudiant d’une école privée a obtenu 19,27 en contrôle continu, 13,10 à l’examen régional en première année de baccalauréat, et seulement 5,3 à l’examen national.
Cette disparité significative entre les résultats des évaluations nationales et régionales et ceux du contrôle continu, visible sur d’autres relevés de notes examinés, renforce les accusations selon lesquelles certaines écoles privées gonfleraient les notes de contrôle continu pour assurer la réussite de leurs étudiants au baccalauréat.
Assabah cite un autre exemple où un étudiant a obtenu 3,16 à l’examen national du bac et 19,62 au contrôle continu, soulignant une différence notable dans l’évaluation des mêmes matières entre les deux types d’épreuves.
Des écarts marqués dans des matières spécifiques telles que les mathématiques et la physique-chimie, où les notes attribuées en contrôle continu sont bien plus élevées que celles obtenues lors des examens nationaux.
Cette investigation soulève des questions importantes sur l’intégrité des processus d’évaluation dans certaines écoles privées et pourrait susciter des réformes afin d’assurer une équité dans l’évaluation des étudiants au baccalauréat.