Le Maroc a franchi une étape majeure dans le domaine de l’aquaculture avec l’installation de 200 fermes aquacoles en 2024, réparties sur l’ensemble des régions du pays. Ce développement vise à atteindre une production annuelle de plus de 124.000 tonnes, contribuant ainsi à la création de 5.000 emplois directs et 10.000 emplois indirects, selon le secrétariat d’État chargé de la Pêche maritime.
Les avancées réalisées résultent de la signature de 322 conventions pour la création et l’exploitation de fermes aquacoles, publiées au Bulletin Officiel en 2024. Lors de la 24ème session du conseil d’administration de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), présidée par la Secrétaire d’État Zakia Driouich, les efforts se sont concentrés sur la validation et la préparation de programmes de financement innovants. Ces initiatives, soutenues par des partenaires internationaux, mobilisent un investissement global de 300 millions de dirhams, répartis entre deux programmes de 100 et 200 millions de dirhams respectivement.
Une attention particulière a été accordée à l’aquaculture solidaire, visant à encourager les jeunes entrepreneurs et les projets à vocation sociale. Dans ce cadre, 112 projets ont bénéficié d’un soutien financier totalisant 164 millions de dirhams, reflétant l’engagement du secteur à intégrer les dimensions sociales et économiques dans son développement.
Pour 2025, l’ANDA a adopté un plan d’action ambitieux reposant sur 22 projets stratégiques. Ces initiatives incluent la consolidation des pôles aquacoles, l’amélioration du cadre réglementaire, la digitalisation des processus administratifs et le lancement de nouvelles opportunités d’investissement. L’accompagnement technique et financier des porteurs de projets demeure une priorité, avec un soutien spécifique pour l’acquisition d’équipements et la mobilisation d’expertises adaptées.
La validation du budget et du plan d’action 2025 par le conseil d’administration souligne l’engagement renouvelé pour un développement durable et inclusif du secteur. Ces efforts témoignent de la volonté du Maroc de positionner l’aquaculture comme un pilier de son économie bleue, renforçant ainsi sa résilience et son attractivité à l’échelle internationale.