La Chambre des conseillers a approuvé, lors d’une séance plénière tenue jeudi, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année 2025. Le texte a été adopté à la majorité, avec 46 votes favorables, 13 voix contre, et 4 abstentions. Cette séance s’est déroulée en présence de Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, et de Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, accompagnés de plusieurs membres du gouvernement.
L’adoption de ce texte marque une étape clé dans le processus législatif. Avant ce vote global, la Chambre des conseillers avait également approuvé, à la majorité, la deuxième partie du projet de loi, conformément à la procédure parlementaire en vigueur. Le PLF 2025 sera maintenant transmis à la Chambre des représentants pour une deuxième lecture, une phase cruciale qui permettra un examen approfondi et un vote définitif.
Le calendrier accéléré de l’examen et de l’approbation du PLF 2025 témoigne d’une coordination efficace entre les deux Chambres du Parlement et le gouvernement. La deuxième lecture par la Chambre des représentants est prévue pour ce vendredi, un rythme qui pourrait permettre une adoption définitive dès le 6 décembre. Si ce scénario se confirme, le gouvernement atteindrait un jalon important en concluant l’ensemble du processus dans des délais particulièrement restreints. Une fois adopté par la Chambre des représentants, le texte sera transmis à l’imprimerie officielle pour sa publication dans le Bulletin officiel, étape ultime avant son entrée en vigueur.
L’approbation du PLF 2025 reflète également les priorités budgétaires et économiques fixées par l’exécutif. Ce projet de loi constitue un levier stratégique pour accompagner les réformes et soutenir les ambitions de développement du pays. Cependant, les débats autour de son contenu ont également mis en lumière des divergences, comme en témoignent les votes contre et les abstentions enregistrés.
Cet épisode parlementaire illustre la dynamique institutionnelle qui régit l’élaboration des lois financières au Maroc, tout en mettant en exergue le rôle central des deux Chambres dans la validation des choix budgétaires du gouvernement.