Le procès de Mohammed Bousfiha, alias « Momo », célèbre animateur radio, a été de nouveau reporté au 22 juillet 2024 en raison d’une grève des fonctionnaires de la justice.
Cette décision fait suite à une première condamnation en avril dernier par le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaa, où Momo avait été condamné à quatre mois de prison pour la création d’une fausse alerte de vol d’iPhone, diffusée en direct.
Momo et deux complices sont accusés d’avoir orchestré une supercherie impliquant des accusations de négligence contre les forces de l’ordre pour attirer l’audience. La police, ayant pris cette alerte au sérieux, a rapidement découvert la supercherie, ce qui a perturbé l’ordre public et manipulé l’opinion pour des gains personnels.
Ce scandale rappelle les controverses passées de Momo, qui a déjà fait face à des accusations de diffamation et de propos déplacés. L’affaire souligne l’importance de l’éthique et de la responsabilité des figures publiques dans la diffusion de l’information. La manipulation de faits pour accroître l’audience n’est pas seulement contraire à l’éthique, mais également dangereux, pouvant semer la panique et miner la confiance du public envers les médias et les institutions.
Le paysage médiatique marocain est en effervescence face aux déboires judiciaires de Momo, soulignant l’importance de la vigilance et de l’intégrité dans la transmission des informations.