Le Conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, tiendra sa réunion hebdomadaire ce jeudi à Rabat. Cette séance sera consacrée à l’examen de textes réglementaires et législatifs touchant à la formation professionnelle, à la réforme de l’administration et à la coopération judiciaire internationale. Elle s’achèvera par des propositions de nominations à des postes de haute responsabilité, comme prévu à l’article 92 de la Constitution.
Dès l’ouverture de la session, deux projets de décrets seront soumis à l’étude. Le premier vise la mise en place de l’Institut de formation aux métiers du transport et de la logistique (IFTL) à Nouaceur. Cette future structure spécialisée entend répondre aux besoins croissants du secteur en compétences techniques et managériales. L’organisation interne et les missions pédagogiques de l’IFTL seront détaillées dans le texte prévu. Ce projet s’inscrit dans les efforts de modernisation de l’appareil de formation professionnelle, avec une orientation marquée vers les métiers en lien avec les infrastructures, la mobilité et la logistique.
Le second décret modifie le dispositif régissant le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques. L’objectif est de clarifier ses attributions et d’ajuster son architecture interne pour améliorer la cohérence de l’action publique dans les domaines stratégiques, notamment l’attractivité économique et le suivi de l’efficacité des politiques gouvernementales.
Après ces deux points, les membres du gouvernement se pencheront sur un accord signé entre le Royaume du Maroc et la République du Malawi. Cet accord bilatéral, paraphé à Laâyoune le 16 juillet 2024, porte sur le transfèrement des personnes condamnées. Il s’inscrit dans un cadre juridique de coopération judiciaire, facilitant l’exécution des peines dans les pays d’origine des condamnés, tout en respectant les normes internationales des droits humains. Un projet de loi visant l’approbation de cet accord sera également soumis au Conseil pour validation.
La séance s’achèvera sur l’examen de propositions de nominations à des fonctions supérieures dans l’administration publique. Conformément à la Constitution, ces nominations concernent des postes stratégiques au sein de l’appareil exécutif et participent à la mise en œuvre des politiques publiques dans les secteurs concernés.