Mardi soir, un événement marquant a secoué le football égyptien : Al Ahly, champion en titre, a refusé de jouer contre son rival historique, Zamalek. Le club a justifié son absence par le « chaos » qui règne actuellement dans le championnat, dénonçant notamment le refus de sa demande d’un arbitrage étranger pour cette rencontre.

Alors que le coup d’envoi était prévu à 21h30, les joueurs d’Al Ahly ne se sont jamais présentés sur la pelouse. Leur bus a finalement pris la direction du centre d’entraînement au lieu du stade, selon les médias locaux. Cette décision s’inscrit dans une contestation plus large contre la Fédération égyptienne de football (EFA), qui a rejeté la demande d’un corps arbitral international, arguant d’un manque de temps pour organiser cette requête.

Al Ahly, club le plus titré d’Égypte avec 44 sacres nationaux et 12 Ligues des champions africaines, a même menacé de se retirer du championnat. Le club a critiqué la gestion de l’EFA, pointant du doigt un « manque de coordination » qui plongerait les équipes dans des crises répétées.

Sous la direction du technicien suisse Marcel Koller, Al Ahly occupe actuellement la 2ᵉ place du championnat, juste devant Zamalek. Toujours en lice en Ligue des champions africaine, le club prépare également sa participation au Mondial des clubs, prévu cet été aux États-Unis. Son premier match est programmé pour le 14 juin en Floride, où il affrontera l’Inter Miami. Cette situation crée une véritable onde de choc dans le football égyptien, mettant en lumière des tensions grandissantes entre les clubs et la fédération.

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