Le Conseil communal de Tanger a validé, lors de sa session ordinaire tenue vendredi, le budget pour l’année 2025. Ce budget s’élève à plus de 1,161 milliard de dirhams, marquant ainsi une hausse de 5% par rapport à l’exercice précédent. Cette augmentation s’explique par la bonne santé des finances de la commune, dont les recettes ont atteint 752,692 millions de dirhams à la fin octobre 2024.
Les prévisions pour les impôts locaux en 2025 sont ambitieuses. Elles devraient dépasser les 941 millions de dirhams. Par ailleurs, la commune bénéficie d’une part de la taxe sur la valeur ajoutée, qui s’élève à 220 millions de dirhams. Les recettes se répartissent en deux grandes catégories : les taxes propres à la commune, estimées à 486,12 millions de dirhams, et les taxes transférées, qui devraient générer 455,379 millions de dirhams.
Sous la présidence de Mounir Laymouri, cette session a également permis de valider plusieurs projets à portée sociale, économique et environnementale. Une convention de partenariat a été signée avec le ministère de l’Aménagement du territoire, l’Urbanisme, l’Habitat et la Politique de la ville, ainsi que la Wilaya de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Cette initiative vise à traiter les bâtiments menaçant ruine dans la médina de Tanger, avec un plan d’action prévu entre 2025 et 2028.
En parallèle, un autre accord a été approuvé avec l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN) et la Wilaya régionale, pour financer et mettre en place des mécanismes de contrôle d’accès des véhicules à la médina. L’objectif étant de réguler la circulation dans cette zone historique.
Le Conseil communal a également décidé de soutenir le budget de fonctionnement du Centre Arrazi pour les maladies psychiatriques. Une convention a été conclue avec la préfecture de Tanger-Assilah et l’Association Arrazi pour accompagner les personnes souffrant de déficiences mentales.
D’autres projets importants ont été validés, notamment l’aménagement et l’assainissement des oueds Mghogha et Souani, ainsi que l’expropriation d’un terrain destiné à la création d’un nouveau cimetière dans le quartier de « Tanja El Balia ». De plus, le Conseil a procédé à la régularisation de plusieurs terrains d’utilité publique.
Enfin, un arrêté communal a été mis à jour afin de réorganiser les secteurs commerciaux, industriels et de services au sein de la ville de Tanger, marquant ainsi une volonté de modernisation et de structuration des activités économiques dans la région.