Les récentes pluies survenues dans plusieurs régions du Maroc ont favorisé une hausse significative du taux de remplissage des barrages. Selon les données publiées par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le niveau de réserves en eau a atteint 28,6 % au lundi 7 octobre 2024, correspondant à un volume total de plus de 4.793 millions de mètres cubes. Ce chiffre représente une amélioration notable par rapport à la même période de l’année précédente, où le taux de remplissage était de 25,4 %.
Dans son rapport quotidien sur l’état des barrages au Maroc, le ministère a détaillé que cette hausse des réserves en eau est le résultat des précipitations enregistrées récemment, qui ont particulièrement bénéficié aux régions du Sud-Est et du Centre du pays. Les bassins comme Guir-Ziz-Rheris, Draa-Oued Noun, Souss Massa, Moulouya et Bouregreg-Chaouia ont affiché des niveaux de remplissage en nette amélioration.
بموارد مائية مُتوفّرة تصل إلى 4793 مليون م³ في المجمل 💦.. النسبة الإجمالية لملء السدود بالمغرب تصل إلى 28,6% إلى غاية اليوم الإثنين 7 أكتوبر 2024💧🇲🇦#المغرب #الما_ديالنا #لا_للتبذير #نعم_للإستهلاك_المسؤول #نسبة_ملء_السدود #الموارد_المائية #سدود_المغرب pic.twitter.com/AKdOlst0L0
— الما ديالنا (@maadialna) October 7, 2024
Le directeur de l’Agence du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rheris, Moulay Mhamed Slimani, a ajouté que le barrage Hassan Eddakhil a enregistré, au cours des dernières 24 heures, un volume de retenue de plus de 2 millions de mètres cubes suite aux averses orageuses. Ce chiffre porte le total des réserves de ce barrage à 154 millions de mètres cubes, soit un taux de remplissage de 50 %. Pour donner un aperçu de l’évolution des réserves, il convient de noter qu’à la même période l’année dernière, le volume des ressources en eau stockées ne dépassait pas 86 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage de 27 %.
Cette amélioration des niveaux d’eau dans les barrages est essentielle pour la gestion des ressources hydriques du pays, notamment en période de sécheresse. Les autorités marocaines continuent de surveiller de près l’évolution de la situation hydrique pour anticiper les besoins en eau des différents secteurs, notamment l’agriculture et la consommation domestique. La tendance actuelle laisse entrevoir un espoir pour la saison hydrique à venir, même si la vigilance reste de mise face aux aléas climatiques.