Invité sur le plateau de l’émission espagnole El Chiringuito, Walid Regragui a pris le temps de revenir sur les moments forts de son parcours avec la sélection marocaine. Une sortie médiatique sans langue de bois, où il a évoqué la Coupe du monde 2022, la prochaine CAN au Maroc, et l’un des noms qui font le plus de bruit en ce moment : Lamine Yamal.
Face aux journalistes espagnols, le sélectionneur national a d’abord replongé dans les souvenirs encore frais du Mondial au Qatar. Ce fameux parcours historique jusqu’en demi-finale, qui a placé le Maroc sous les projecteurs du monde entier. Une aventure collective, mais surtout humaine, que Regragui raconte toujours avec le même mélange de fierté et de reconnaissance.
Il a ensuite abordé le cas Lamine Yamal, le jeune phénomène du Barça. Regragui ne cache pas avoir tenté sa chance : « On a discuté, plusieurs fois. Je lui ai parlé des projets du Maroc, de la CAN 2025 chez nous, de la Coupe du monde 2030. » Une approche honnête, directe, qui n’a malheureusement pas suffi à convaincre le joueur de basculer du côté des Lions.
La réponse du jeune ailier ne s’est pas fait attendre : « Il m’a rappelé deux jours après. Il m’a dit qu’il se sentait espagnol, qu’il avait toujours porté ce maillot. J’ai respecté. Il a été très clair, très sincère. » Pas de rancune, juste un constat. Regragui l’a pris avec philosophie, préférant retenir l’élégance du geste plutôt que le refus.
Et si tous les talents ne disent pas oui, beaucoup ont déjà sauté le pas. Depuis son arrivée à la tête des Lions, le coach a convaincu plusieurs binationaux de rejoindre le projet marocain : Brahim Diaz, Sofiane Diop, Eliesse Ben Seghir, Ilias Akhomach… Un recrutement à mi-chemin entre tactique et identité, mené avec conviction.
Au-delà des noms, c’est surtout la vision de Regragui qui ressort de cette interview. Celle d’un Maroc ambitieux, tourné vers l’avenir, mais conscient de ses racines. Avec la CAN à domicile dans quelques mois, et un Mondial en ligne de mire, l’équipe nationale ne manque ni de défis, ni d’envie.