Les services de la police judiciaire de Ben Ahmed, appuyés par la brigade régionale de Sétat, ont ouvert, dimanche soir, une enquête sous la supervision du parquet compétent, à la suite de la découverte de restes humains dans les sanitaires attenants à la grande mosquée de la ville.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des fragments d’ossements et de membres humains ont été retrouvés dans des sacs en plastique, déposés dans les lieux d’ablution. La scène a immédiatement été sécurisée par les équipes de la police scientifique et technique, qui ont également saisi plusieurs armes blanches sur place.
D’après une source sécuritaire, les soupçons se portent à ce stade sur un individu au comportement instable, présentant des signes de grande agitation. Il aurait été interpellé peu de temps avant la découverte des restes humains, vêtu uniquement de sous-vêtements maculés de sang.
Une perquisition menée à son domicile a permis de mettre la main sur divers effets personnels et objets de provenance douteuse, dont l’origine et le lien éventuel avec la victime font actuellement l’objet d’investigations.
Les restes humains découverts ont été soumis à des analyses génétiques afin d’identifier la victime. Des prélèvements d’ADN ont également été réalisés sur les vêtements du suspect et sur les lieux du crime pour établir sa possible implication dans cette affaire d’une rare gravité.
Il est à noter que, selon certaines rumeurs relayées localement, le suspect aurait consommé le foie de la victime. Une hypothèse d’une extrême violence, qui n’a cependant pas été confirmée par les autorités à ce stade de l’enquête.
Les circonstances précises du crime, ses motivations éventuelles ainsi que l’identité de la victime restent en cours d’éclaircissement par les autorités compétentes.