La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) ont consolidé leur partenariat stratégique lors d’un atelier de haut niveau tenu à Luxembourg. Cet événement, marqué par la présence de Khalid Safir, Directeur Général de la CDG, et Ioannis Tsakiris, Vice-Président de la BEI, a permis la signature de nouveaux accords de garantie destinés à stimuler les investissements en faveur des zones industrielles, des petites et moyennes entreprises (PME) et des infrastructures durables au Maroc.
Selon un communiqué de la BEI, ces engagements traduisent une volonté commune d’améliorer l’impact des initiatives locales et de répondre aux défis mondiaux. L’atelier a été l’occasion de renforcer une collaboration de longue date entre les deux institutions, autour de thématiques prioritaires telles que le financement climatique, l’efficacité énergétique et l’inclusion financière. La BEI, qualifiée de « Banque du Climat de l’Union Européenne », s’est engagée à accompagner le Maroc dans sa transition vers un modèle économique résilient et bas carbone.
Ioannis Tsakiris a souligné l’importance de ce partenariat en déclarant que la collaboration entre la BEI et la CDG illustre comment les institutions financières publiques peuvent conjuguer leurs efforts pour relever les défis globaux. Il a ajouté que les engagements pris visent à transformer les stratégies communes en avantages concrets pour les populations locales. Khalid Safir a, quant à lui, mis en avant l’histoire de ce partenariat et l’opportunité qu’offre cet atelier pour identifier des solutions novatrices aux problématiques économiques et sociales du Maroc. Il a rappelé que la durabilité et l’inclusion sociale restent au cœur des priorités de la CDG.
Depuis le début de leur collaboration, la BEI a investi plus de 455 millions d’euros dans des projets soutenus par la CDG et ses filiales. Parmi ces initiatives figure le programme Technopoles Maroc II, qui vise à moderniser les zones industrielles dans cinq régions du Royaume tout en favorisant des industries circulaires et neutres en carbone. Par ailleurs, des fonds ont été mobilisés via FINEA pour soutenir les PME marocaines.
Les discussions lors de cet atelier ont également abordé des enjeux cruciaux tels que l’utilisation d’outils de financement innovants, la promotion de solutions énergétiques intelligentes et la coordination mondiale entre banques publiques de développement, notamment à travers des initiatives comme le Finance in Common Summit. Les deux parties ont réaffirmé leur détermination à renforcer leur coopération face aux défis liés au changement climatique, à l’amélioration de l’attractivité des territoires et à la régionalisation avancée.
Ce partenariat s’inscrit dans une vision commune où innovation, durabilité et prospérité sont indissociables. Les initiatives engagées visent non seulement à dynamiser les secteurs économiques productifs tournés vers l’export, mais aussi à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des communautés locales.