Le pire scénario s’est confirmé. Après des heures de recherche, le corps sans vie de la fillette tombée dans une bouche d’égout ce jeudi à Berkane a été retrouvé. La petite victime, emportée par les crues soudaines provoquées par les pluies torrentielles, n’a pas survécu. Son père, qui l’accompagnait, avait pu être secouru de justesse, mais pour elle, l’issue a été tragique.
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Ce drame, qui rappelle de douloureux précédents, soulève une question cruciale : qui est responsable ? Comment une simple balade sous la pluie peut-elle se transformer en catastrophe irréversible ? La ville de Berkane, comme tant d’autres au Maroc, est-elle condamnée à voir ses enfants disparaître sous ses propres infrastructures défaillantes ?
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Aujourd’hui, une famille pleure son enfant. Mais au-delà de l’émotion, il est urgent de demander des comptes, comme l’a souligné le journaliste Ridouane Erramdani. Laisser une bouche d’égout béante, exposée au danger, est une négligence qui coûte des vies. Cette tragédie ne doit pas être un simple fait divers, elle doit être un électrochoc.
