La décision controversée de la commune de Beni Ensar d’imposer un péage à l’entrée de ses plages a déclenché une vive réaction parmi les estivants, qui appellent désormais à une intervention urgente du gouverneur de la province de Nador.
Ce samedi 29 Juin, de nombreux vacanciers se dirigeant vers Bocana ont été pris au dépourvu par la mise en place d’un péage, où les employés municipaux réclament désormais 10 dirhams pour accéder à la plage. Cette mesure a immédiatement suscité des protestations parmi les estivants, qui y voient une entrave injuste à leur liberté de mouvement. Pour certains, se rendre à Bocana va bien au-delà d’une simple journée à la plage ; c’est un lieu où ils ont des attaches familiales et possèdent des propriétés, rendant cette taxe d’autant plus incompréhensible et vexatoire.
« Alors que toutes les autres villes encouragent les citoyens à profiter des plages pendant les vacances, Beni Ensar choisit d’imposer cette taxe, sans même offrir les services communaux qui pourraient justifier une telle mesure », s’indigne un visiteur.
Dans une déclaration à Nadorcity, les estivants appellent le gouverneur de Nador à intervenir pour annuler cette décision ou suspendre son application jusqu’à ce que sa conformité à la constitution soit vérifiée, garantissant ainsi la liberté de circulation des citoyens sur le territoire national sans entraves.
Cette station de péage fait suite à une décision fiscale approuvée par le conseil municipal de Beni Ensar, visant à percevoir une taxe de 10 dirhams auprès des citoyens désirant profiter des plages de Miami et Bocana.