Dans le cadre des Rencontres entrepreneuriales Maroc-France, un accord de coopération et d’assistance mutuelle a été signé le 29 octobre à Rabat entre l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) de France. Cet accord, officialisé par Nezha Hayat, présidente de l’AMMC, et Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l’AMF, marque un tournant pour les marchés de capitaux marocain et français, consolidant une relation de longue date entre les deux institutions.
L’objectif principal de cette alliance est d’intensifier la coopération entre les deux autorités pour améliorer la protection des investisseurs et assurer la solidité de leurs marchés respectifs. Cet engagement s’inscrit dans un contexte de transformations rapides et de défis partagés, notamment la transition vers des économies durables et digitales, la montée des réseaux sociaux dans les sphères économiques et financières, et l’émergence de nouveaux produits financiers en ligne. Les deux institutions s’engagent à échanger leurs pratiques et à renforcer leur connaissance mutuelle des cadres réglementaires de chaque pays, dans une perspective de convergence et de complémentarité.
Nezha Hayat a souligné l’importance de cet accord, le qualifiant de symbole de la profondeur et de l’ancienneté des liens entre le Maroc et la France. Elle a rappelé que ce partenariat répond aux transformations structurelles globales impactant les marchés financiers, offrant ainsi une réponse commune aux évolutions économiques et sociétales. Marie-Anne Barbat-Layani a, quant à elle, insisté sur les synergies possibles entre les deux autorités, visant à renforcer l’attractivité et l’intégrité des places financières respectives.
Par cette collaboration, les deux institutions cherchent également à anticiper les défis futurs, notamment ceux liés à la digitalisation accélérée du secteur financier et à l’influence croissante des réseaux sociaux. Elles souhaitent bâtir un cadre de finance moderne, solide et innovant, capable de soutenir un financement économique efficace tout en protégeant les intérêts des investisseurs. La démarche conjointe des deux autorités vise ainsi à créer un environnement propice à une croissance économique durable et à une stabilité financière partagée, essentielles face aux mutations rapides que connaît le secteur.