La Banque Africaine de Développement (BAD) a récemment octroyé un financement de 104,7 millions d’euros à l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE). Cet accord, signé en marge de l’Africa Investment Forum (AIF), revêt une importance stratégique pour le Maroc, notamment dans les domaines de la digitalisation des processus et de l’amélioration des infrastructures hydrauliques. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de personnalités de premier plan, dont Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, et Akinwumi Adesina, président de la BAD.
Ce financement innovant vise à moderniser les activités de l’ONEE dans le secteur de l’eau potable, avec un accent particulier sur la transformation numérique. Il permettra également de renforcer la production d’eau potable dans des localités clés telles qu’Asfalou, Bouhouda et Agourai, tout en améliorant les systèmes d’approvisionnement en eau dans plusieurs régions du Royaume. Selon un communiqué de l’ONEE, cet appui financier constitue une première collaboration avec la BAD sur des projets novateurs.
Lors de la cérémonie, Tarik Hamane, directeur général de l’ONEE, a également signé une convention de garantie avec Hicham Zanati Serghini, directeur général de la Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise. Ce partenariat reflète la volonté de l’ONEE de diversifier ses financements et de consolider sa stratégie de développement.
Depuis 1978, la BAD a investi près de 9 milliards de dirhams dans les projets de l’ONEE dans les secteurs de l’eau potable et de l’assainissement. Ce nouvel accord renforce la coopération entre les deux institutions, positionnant l’ONEE comme le principal partenaire de la BAD au Maroc et à l’échelle internationale. Ce soutien confirme également la confiance des bailleurs de fonds internationaux dans la capacité de l’ONEE à conduire des projets structurants et innovants.
Cet engagement marque un tournant dans la modernisation des services publics au Maroc, alignant les initiatives nationales sur les standards internationaux. Il s’inscrit dans une dynamique visant à relever les défis croissants liés à l’accès à l’eau potable et à la gestion durable des ressources hydriques.