L’aventure des Lions de l’Atlas en Coupe du monde de futsal s’est arrêtée en quart de finale, après une défaite face à la redoutable équipe du Brésil (1-3), dimanche à Boukhara. En dépit des efforts considérables et de leur engagement sans faille, les Marocains ont été contraints de s’incliner contre l’un des grands favoris de la compétition, une Seleção brésilienne solidement classée n°1 mondial. Ce revers marque la fin d’un cycle pour la sélection marocaine, mais ouvre une nouvelle ère prometteuse, à condition de maintenir et d’enrichir le vivier de talents locaux.
L’équipe dirigée par Hicham Dguig, bien que touchée par des blessures clés, a livré une performance courageuse face au Brésil. Le match, disputé avec une intensité remarquable, n’a cependant pas permis aux Lions de l’Atlas de franchir la barrière des quarts de finale, tout comme lors de la précédente édition en 2021 en Lituanie. Le Brésil, quant à lui, a montré une préparation irréprochable, avec une rigueur et une concentration exemplaires, laissant peu d’espace aux Marocains.
La première période a été marquée par un duel tactique serré. Malgré cela, les Brésiliens ont ouvert la marque grâce à Marcel, l’un des meilleurs buteurs du tournoi, suivi d’un but de Leandro Lino. Du côté marocain, Anas El Ayyane et ses coéquipiers ont eu du mal à briser la défense brésilienne, véritable forteresse infranchissable.
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En deuxième mi-temps, les hommes de Dguig ont dominé, mais les nombreuses blessures affaiblissant des cadres comme El Mesrar, Charraoui et El Ayyane ont lourdement pesé sur le collectif. La fatigue, les erreurs devant le but et une mésentente dans les moments cruciaux ont empêché les Marocains de revenir au score.
Le troisième but brésilien, signé par leur capitaine Dyego, a scellé les espoirs marocains. Toutefois, Dguig a opté pour une stratégie audacieuse en faisant entrer Othmane Boumezou en tant que « Power Player », ce qui a permis de réduire l’écart. Malgré plusieurs tentatives de Charraoui, El Mesrar et El Ayyane, le score final est resté à 3-1.
Cette élimination, bien que décevante, souligne les progrès du futsal marocain. Atteindre le top 8 mondial pour la deuxième fois consécutive est un exploit. Toutefois, l’avenir de cette discipline au Maroc dépendra de la capacité des autorités sportives à renforcer les compétitions nationales et continentales. L’absence d’un championnat national solide et d’une compétitivité constante pourrait limiter les futurs succès de la sélection.
Hicham Dguig a exprimé sa fierté pour ses joueurs, affirmant que les Marocains devaient être fiers du parcours de leur équipe. Selon lui, cette défaite s’est jouée sur des détails, mais elle confirme le rang mondial du Maroc dans le futsal. Il a également souligné l’importance du soutien de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans le développement de cette discipline, et l’urgence de poursuivre les efforts pour atteindre un jour le podium mondial.
🎙️| #هشام_الدكيك مدرب المنتخب الوطني المغربي » لعبنا أحسن مباراة في البطولة للأسف الخصم كانت لديه خيارات عديدة في التشكيل « #دور_ربع_النهائي #كأس_العالم_لكرة_القدم_داخل_القاعة#أوزبكستان_2024#FutsalWC#futsal #FutsalWC
Fédération Royale Marocaine de Football
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Si le Brésil a encore prouvé sa supériorité, l’écart s’est réduit. Avec un championnat national plus compétitif et une attention renforcée à la relève, les Lions de l’Atlas pourraient bientôt rivaliser avec les meilleures nations du futsal mondial.
