Le Tribunal de première instance de Casablanca a frappé fort, envoyant un message clair et sans équivoque : les atteintes aux biens publics ne resteront pas impunies. Deux jeunes hommes, impliqués dans des affaires distinctes mais tout aussi graves, ont écopé de lourdes sanctions.
Destruction d’un bus du Busway : une sentence exemplaire
Dans la première affaire, un jeune homme a été reconnu coupable d’avoir vandalisé un bus de la ligne « Busway » en brisant plusieurs fenêtres. Le tribunal n’a pas pris cette infraction à la légère : 18 mois de prison ferme et une indemnité de 50.000 dirhams pour les réparations.
Vente illégale de billets : une peine dissuasive
Dans un second cas, un autre individu a été condamné pour avoir monnayé illégalement des billets de tramway à la station « Anoual ». Ce commerce frauduleux lui a valu 18 mois de prison et une amende de 1.000 dirhams. Une punition qui souligne l’engagement des autorités à préserver l’intégrité du réseau de transport public.
Un signal fort : le bien public est sacré
Ces décisions judiciaires marquent un tournant dans la lutte contre les comportements déviants. Briser des infrastructures ou détourner des services destinés à la collectivité, c’est s’en prendre directement à la communauté tout entière.