La qualification du Real Madrid face à l’Atlético en Ligue des champions a été marquée par une scène aussi rare que déterminante : l’invalidation du penalty de Julian Alvarez lors de la séance de tirs au but. Un fait de jeu méconnu, mais totalement conforme au règlement.
Un double contact qui change tout
Alors que la séance de tirs au but était encore indécise, Julian Alvarez s’est avancé pour frapper son penalty face à Thibaut Courtois. Son tir semblait parfait, le ballon finissant au fond des filets. Mais un détail a immédiatement alerté les joueurs du Real Madrid : l’Argentin avait touché deux fois le ballon en glissant au moment de sa frappe. Une infraction aux règles, qui stipulent qu’un tireur ne peut retoucher le ballon après sa frappe sans qu’un autre joueur ne l’ait touché entre-temps.
⁉️💥 ¿Está bien anulado el penalti de Julián Álvarez?
✅ 𝗦𝗜.
👉🏻 Existe un toque mínimo y casi imperceptible que, de una forma muy leve, mueve el balón antes del golpeo del argentino.
▪️Intervención dificilísima pero pluscuamperfecta de Tomasz Kwiatkowski desde el VAR. pic.twitter.com/z2OKtPVrry
— Archivo VAR (@ArchivoVAR) March 12, 2025
Les joueurs du Real réclament, la VAR tranche
Dès que le ballon a franchi la ligne, plusieurs joueurs madrilènes, dont Kylian Mbappé, ont protesté auprès de l’arbitre assistant, convaincus que l’attaquant de l’Atlético avait commis une faute technique. Szymon Marciniak, l’arbitre de la rencontre, a alors consulté la VAR, qui a confirmé que le pied gauche d’Alvarez avait légèrement effleuré le ballon avant la frappe du pied droit. Son tir a donc été annulé, un coup dur pour les Colchoneros.
Un tournant fatal pour l’Atlético
Cette décision a complètement changé l’issue de la séance. Juste après, Marcos Llorente a manqué son tir en frappant la barre transversale, offrant un avantage décisif au Real Madrid. Antonio Rüdiger a ensuite transformé le dernier penalty, scellant la qualification des Merengue.
Un simple déséquilibre de Julian Alvarez a suffi à faire basculer l’histoire. Un épisode cruel pour l’Atlético, mais une nouvelle preuve que la Ligue des champions se joue à des détails infimes.